« Le duende ne se répète jamais, pas plus que ne se
répètent les formes de la mer dans la bourrasque. »
Federico García Lorca, « Jeu et théorie du duende » (1933)
« Duende » pourrait être le mot qui synthétise à lui seul toute la recherche chorégraphique d’Aurélia Jarry.
Avec cette pièce au nom de défi, il sera question de par où, pourquoi, et comment, nait le mouvement. De l’écoute et de l’attente du débordement du corps par et dans le mouvement. De la présence à l’instant. Qui peut-être, fera qu’advienne, la danse.
« Duende » interrogera ce qu’on ne peut prévoir. Comme le face à face avec la mort. La lutte à mort. Pour. La vie.
Cette pièce aura pour support un dispositif dont l’enjeu soit de permettre à cet état qu’est la danse de venir faire irruption, pour altérer les perceptions de l’espace et du temps. Elle sera construite à partir de cette intuition concernant la danse : savoir le déséquilibre et s’en remettre à lui. Eprouver la gravité et suivre la spirale du mouvement. Se jeter dans son exponentiel jusqu’à. La rupture. Là où ça s’arrête. Là où, pour un temps, la danse se suspend. Avant que de renaître. Inlassablement.
Car la danse ne s’arrête jamais.
CHEMISE (morceaux) from Aurélia Jarry on Vimeo.
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3 dates butoirs : 30 janvier / 15 mai / 30 septembre
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