Chorégraphie, mise en scène et interprétation : Juliette Morel
Création sonore : Jean Jacques Lemêtre du théâtre du Soleil, Augustin Letelier, Satoru Kita, Nicolas Bonilauri
Création lumière : Alain Collet
Création vidéo : Nicolas Bonilauri
Une «ghost image» en anglais est une image parasite ou une image fantôme. C’est un frame, un photogramme, qui surgit au milieu d’un flot d’images cohérentes. C’est une perturbation visuelle, rémanente, qui trouble le fonctionnement d’un organisme ou superpose un message visuel à un signal utile, en y mettant le désordre.
La chorégraphie est conçue comme un film au montage explosif, un « JUMP CUT ».
Les interprètes utilisent le processus de surgissement fantomatique de l’image parasite pour faire apparaître, comme un flash au cinéma, des figures parasites et spectrales qui constituent comme un grain de sable dans un engrenage…
Ces images surgissent telles des fantômes, dans le flot d’une gestuelle cohérente, en y mettant le désordre comme des restes d’histoires passées, telles un défaut, un problème, une question, un artéfact, un signal, qui dénature, interrompt, contredit, désorganise, la logique et l’ordre initialement proposé, pour ainsi révéler une vérité et questionner le présent.
Comme les fantômes du théâtre Nô japonais, des figures mythiques, tels Victor Jara, Violeta Parra, Lady Macbeth… apparaissent et nous parlent des hommes. Notre propre révolte mise en sourdine, est réveillée par ces fantômes, ces Ghost images, qui rappelés à la mémoire, viennent libérer le « sauvage », l’instinctif et l’animal contenu.
Pas de dépôt de dossiers pour des résidences annuelles en ce moment
Pour déposer une demande de résidence d’interprète et d’accompagnement spécifique il faut déposer le dossier 5 mois avant la période d’accueil demandée.
3 dates butoirs : 30 janvier / 15 mai / 30 septembre
Toute compagnie accueillie en résidence doit s’acquitter des droits d’adhésion à l’association de 30 euros.
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