concept et chorégraphie : Mahina Khanum et Avishaï Léger-Tanger
Dans un cadre traditionnel indien, une apprenante étrangère déchiffre un poème médiéval dansé décrivant une nature luxuriante. Incapable de trouver la justesse émotionnelle requise pour l’exercice, dans un environnement moderne dégradé, elle fait appel à un imaginaire amputé, entre références mythologiques exogènes et pertes de repères.
Cette création questionne l’universalité du mouvement dansé, explorant la luxuriance des formes de la nature traduites par l’infinie possibilité de formes corporelles. Reflet de la philosophie de la non-dualité, le corps s’abstrait ici de sa forme humaine pour s’identifier à des fragments de réel, entre les règnes animal, végétal et minéral. De manière plus intime, cette création interroge l’émergence d’un imaginaire contemporain qui tend à se réduire aux deux dimensions des écrans qui s’interposent de plus en plus massivement entre nous et le monde qui nous entoure.
L’esthétique riche et prolifique de la danse Odissi s’envisage sur un plateau nu, pour que s’en déploie toute la résonance au gré d’un travail chorégraphique de la suggestion. Cette suggestion sera soutenue ponctuellement par des éléments visuels peints, qui seront animés numériquement et présentés en superposition sous la forme d’hologrammes tridimensionnels (projection sur écran transparent). Un décor tout en lumière, donc, hommage à la poésie de la danse Odissi autant qu’à ses origines spirituelles.
Pas de dépôt de dossiers pour des résidences annuelles en ce moment
Pour déposer une demande de résidence d’interprète et d’accompagnement spécifique il faut déposer le dossier 5 mois avant la période d’accueil demandée.
3 dates butoirs : 30 janvier / 15 mai / 30 septembre
Toute compagnie accueillie en résidence doit s’acquitter des droits d’adhésion à l’association de 30 euros.
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