« C’est que le peuple des statues est mortel. Un jour, nos visages de pierre se décomposent à leur tour. Les civilisations laissent derrière elle ces traces mutilées, comme les cailloux du Petit Poucet. Mais l’histoire a tout mangé. Un objet est mort quand le regard vivant qui se posait sur lui a disparu. » Chris Marker.
Chris Marker
Les statues meurent aussi emprunte son titre au film de Chris Marker, introduit par cette citation. Le regard non résigné de cette sentence de disparition à ce qui semble immortel, invite à une lecture critique et sensible sans cesse renouvelée des forces et des récits que véhiculent ces traces décontextualisées, exposées aux intempéries de l’histoire.
Par son appropriation créative du magma des archives partitionnelles de la danse moderne allemande, Aurélie Berland suscite avec Les statues meurent aussi la cristallisation de formes inédites et de gestes redécouverts témoignant de l’histoire du corps et de ses échos dans notre mémoire ainsi attisée – mémoire tant individuelle que collective, dont cette collection particulière de danses et d’exercices actualise les lignes claires et les perspectives qu’elles dessinent à travers le temps.
Un trio à partir des recherches de Rudolf Laban (1879-1958) et Irmgard Bartenieff (1900-1981) précède un solo qui traverse des exercices de gymnastique rythmique de Dorothee Günther (1896-1975) et un duo, enfin, se déploie à partir d’études de Gundel Eplinius (1920-2007), élève de Mary Wigman (1886-1973). »
Pas de dépôt de dossiers pour des résidences annuelles en ce moment
Pour déposer une demande de résidence d’interprète et d’accompagnement spécifique il faut déposer le dossier 5 mois avant la période d’accueil demandée.
3 dates butoirs : 30 janvier / 15 mai / 30 septembre
Toute compagnie accueillie en résidence doit s’acquitter des droits d’adhésion à l’association de 30 euros.
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