Présentation publique le 7 novembre 2019 à 18h studio May B
La Ménagère est le second volet du diptyque L’Épouse/ La Ménagère, soit deux solos qui s’emparent de figures archétypes féminines. A l’instar du « glitch art », l’écriture chorégraphique se saisit de l’obsolescence d’une telle représentation pour aller chercher un langage basé sur le dysfonctionnement, « l’erreur système ». Le travail s’amorce à partir de deux objets, l’éponge et l’aspirateur qui viennent dans un premier temps sculpter la matière chorégraphique et sonore. La pièce se compose autours de relations systématiques entre le son, le geste et l’espace. Sheila Rowbotham dans Conscience des femmes, monde de l’homme (1973) parlait quant au travail ménager de « névrose du néant ». A travers ce système contraignant et cloisonnant, La Ménagère dévoile un processus de transformation du corps et de l’état dans un contexte pourtant immuable. Voyageant du vide au trop plein, cette figure se construit pour se déconstruire inlassablement. Présence fantôme ou virtuelle, La Ménagère incarne une condition autant choisie que subie.
Pas de dépôt de dossiers pour des résidences annuelles en ce moment
Pour déposer une demande de résidence d’interprète et d’accompagnement spécifique il faut déposer le dossier 5 mois avant la période d’accueil demandée.
3 dates butoirs : 30 janvier / 15 mai / 30 septembre
Toute compagnie accueillie en résidence doit s’acquitter des droits d’adhésion à l’association de 30 euros.
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