De manière générale l’être humain déteste le doute, car il nous fait entrer dans un cycle instable et dangereux. Le doute, par sa définition ramène à quelque chose de négatif, mais l’est-il réellement ?
Dans la mesure où un être est capable d’évoluer, le doute ne serait-il pas le compagnon obligatoire de cette évolution ?
En effet, sans question sur les certitudes de l’être, il ne peut y avoir aucune motivation, aucune critique digne… Le doute est alors le lieu même de l’épreuve qu’est une évolution personnelle. L’idée que le doute soit l’école de la vérité et que c’est à travers ce doute que l’on arrive à elle, parait tout à coup séduisant.
Si le doute n’est pas utile pour agir, il est cependant un instrument utile pour chercher à découvrir la vérité.
Tout un questionnement survient :
Le doute, n’existerait-il pas pour nous faire avancer dans nos étapes de construction personnelle ? Je doute donc je suis ?
Parfois, le doute est effrayant, il amène dans une spirale infernale de questions qui demeurent à l’instant « T » sans réponses. Par ce manque de réponses, doit-on donc se laisser aller à la pensée négative ? Le fait de douter impliquerait-il forcément qu’il demeure un problème ?
Le doute ramène à son moi, à ce qui constitue notre individualité, notre personnalité et c’est probablement cela qui paraît effrayant. On manque de courage, on se détourne de la réalité en prenant la fuite, on se cache derrière le doute pour éviter de s’exposer au vrai problème.
Mais le doute, ne faut-il pas l’affronter ? Ne faut-il pas l’écouter, le partager, le traiter et avancer ?
N’est-ce pas l’expérience, la maturité et la sagesse qui s’établissent ?
Plutôt, que d’un doute purement sceptique, ne peut-on pas user d’un doute de façon critique ? En effet, lorsque l’on n’a pas de raisons suffisantes pour porter un jugement définitif qui soit un savoir, il vaut mieux douter que croire.
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