© Laurent Paillier
Composition chorégraphique : Myriam Gourfink
Composition musicale et basse électrique : Kasper T. Toeplitz
Percussions : Didier Casamitjana
Danse : Esteban Appesseche, Suzanne Henry, Noémie Langevin, Deborah Lary, Matthieu Patarozzi, Annabelle Rosenow, Véronique Weil
Lumières : Sophie Lepoutre
Régie générale et mise en son : Zakariyya Cammoun
Création costumes : Catherine Garnier
Convertir le rêche en moelleux. Sept danseur·euses et deux musicien·nes
Dans un premier temps, il s’agit de donner à voir et sentir une matière épaisse, dense et fibreuse, en chorégraphiant un agglutinement de corps. Les danseurs, étalés horizontalement, glissent au sol et les uns sur les autres. Puis de rendre lisible le moment où après avoir été les uns contre les autres, ils se décollent, tout comme leurs masses corporelles internes qui s’engagent insensiblement dans des directions opposées. Ils commencent à s’écarter, à se différencier, en se déplaçant dans des directions opposées tout en restant tous constamment liés. Leur danse se déroule la plupart du temps au sol. Les resserrements et expansions du groupe permettent son déplacement : chacune de ses contractions étant suivie de son élargissement dans un nouvel espace. Ensemble, ils donnent forme à des volumes pneumatiques, ils les rendent palpables. Ils se déploient avec détermination et douceur grâce aux notions d’espace direct (c’est-à-dire évoluant d’un point à un autre par le chemin le plus court), de temps soutenu et de poids léger. Enfin, le groupe développe un matériau plus vaporeux : aussi le traitement de l’espace qui dans la phase précédente était direct devient-il indirect (le déplacement d’un point à l’autre est courbe et sinueux). Une qualité flottante, propice à la résonnance, s’installe. Les sept danseurs sont toujours en contact, le groupe se déplace et change de forme, cependant maintenant, celle-ci reste ample et les danseurs investissent tant l’espace horizontal que la verticalité. Ensemble, ils flottent, ils errent dans les méandres d’un labyrinthe (celui de chacun dans l’espace intra corporel, et celui de l’espace du groupe). Habités par la rondeur légère et élastique des vibrations sacro-crâniennes, leur volume englobe le labyrinthe, ils circulent dans ses dédales en savourant l’épaisseur de chaque instant, l’éternité d’un temps dilaté.
Production déléguée : LOLDANSE
Coproductions : Festival d’Automne à Paris ; Théâtre du Beauvaisis scène nationale ; Atelier de Paris / CDCN ; Art Zoyd Studios.
Avec le soutien du CN D et de la Ménagerie de Verre pour la mise à disposition de studios ; et de La Briqueterie CDCN du Val-de-Marne pour une résidence technique.
Loldanse est conventionnée par le ministère de la Culture, DRAC Île-de-France.
Loldanse est également soutenue par la Région Île-de-France.
Myriam Gourfink est artiste associée au Théâtre du Beauvaisis.
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels.
Pas de dépôt de dossiers pour des résidences annuelles en ce moment
Pour déposer une demande de résidence d’interprète et d’accompagnement spécifique il faut déposer le dossier 5 mois avant la période d’accueil demandée.
3 dates butoirs : 30 janvier / 15 mai / 30 septembre
Toute compagnie accueillie en résidence doit s’acquitter des droits d’adhésion à l’association de 30 euros.
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