Le festival des pratiques amateurs de micadanses revient dans un format festif et s’enrichit d’un volet recherche avec le colloque Danse et Périnatalité, d’ateliers de pratique collective (autour de Jacqueline Robinson et de Gaga), ainsi que d’un apéro-rencontre-brainstorming dédié aux adhérents de micadanses. Les plateaux partagés reflètent la diversité des pratiques et des esthétiques qui se croisent tout au long de l’année dans nos studios. Au programme : Butô, danse théâtre, danse contemporaine, création collective et improvisation !
Questionner les pratiques actuelles, construire une réflexion, partager des outils, vivre des expériences sensorielles et gestuelles.
13H30 / IMMERSION SENSORIELLE
14H / INTERVENTIONS
14h / Ingrid Bizaguet et Pauline Higgins
Introduction. Recherche Danse & Maternité
14h30 / Anne Laventure – Pédopsychiatre / Virginie Grand – Psychomotricienne
Rythme, lien et mouvement en pédopsychiatrie périnatale
15h / Maud Bonfils – Sage-femme à l’hôpital Couple-Enfant de Grenoble, pionnière de la préparation à la naissance par la danse à l’hôpital
15h30 / Laurelene Chambovet et Zoé Salmon – Doulas / Valério Dussi – Ostéopathe
Grossesse, micro-mouvement et milieu aquatique
PAUSE
16h30 / Justine Pouillart – Sage-femme hospitalière en salle de naissance
Documentaire : Pré-travail et accouchement en suspension
17h / Marie Berger – Psychomotricienne en psychiatrie périnatale
Besoins en mouvement pour la relation mère-enfant, cadre et posture du soignant
17h30 / Aline Martineau – Masseur-kinésithérapeute
Post-partum, rééducation et mouvement. 6 semaines sans rien faire ?
Témoignages : Adeline Weber – sage-femme libérale en mouvement et Emeline Seyer – Jeune maman qui a dansé pendant sa grossesse
Projet transversal qui mêle danse, enquête intime et scientifique, recherche autour de la danse et de la naissance. Avec humour et dérision, Ingrid nous fait plonger dans sa propre histoire et dans celles de tant de femmes, comme autant de mythologies personnelles qui se font collectives.
Fruit d’une mise en commun des connaissances et des pratiques de la danse et de la maïeutique, la recherche Danse & Maternité s’est intéressée à l’impact du mouvement sur la grossesse, l’accouchement et le post-partum, et a mis en lumière la place du mouvement dans l’accompagnement à la naissance. L’objectif était de dresser les traits d’une pratique vertueuse pour permettre tant aux femmes elles-mêmes qu’aux sages-femmes de (se) mettre en mouvement, à l’écoute de la physiologie.
Certains a priori désignent les danseuses comme une population qui présente des difficultés à mettre des enfants au monde. Cette recherche étudie donc les représentations et les confronte à des données chiffrées, en vue de vérifier si le mouvement et la danse peuvent ou non améliorer les conditions de mise au monde.
L’empowerment, dans son sens de capacitation et de puissance d’agir, est au centre de cette démarche. Pour que les femmes soient en mesure, au moment du travail et de l’accouchement, d’être en mouvement en fonction de leurs besoins, à l’écoute de leurs sensations, capables d’aller se nourrir d’un répertoire gestuel né de leurs propres expérimentations et de leurs apprentissages.
Incapable de trouver un sens à tracer un certain schéma du Butô, Yumi Fujitani crée à tâton une chorégraphie d’improvisation basée sur les mouvements spontanés des interprètes.
Le point de départ : la marche, élément central de son approche pédagogique. Une personne tombe au sol, se relève et continue de marcher, puis tombe, tombe, se relève et marche.
Des souvenirs d’enfance vous viennent-t-ils soudainement à l’esprit ? L’existence remonte-t-elle à la surface sans signification ? La danse émerge-t-elle sans danser ?
TSUGI (du japonais réparer, connecter, unir) célèbre l’expérience de vie, la danse et la poésie des corps en mouvement. Ce projet est né de la rencontre d’un groupe d’amateurs parisien et lisboète mis au défi de créer un spectacle valorisant le vécu et la diversité de chacun, en écho au travail développé par le chorégraphe Rafael Alvarez dans le Cycle des Labos Mensuels DANSE CONTEMPORAINE +55 Ans®.
TSUGI s’inspire de la technique japonaise «kintsugi», qui consiste à réparer et relier des pièces de céramique brisées. Loin de redonner à l’objet son état d’origine, cette technique millénaire souligne les craquelures d’un mélange de laque et de poudre d’or, qui le rend « parfaitement imparfait ». Ainsi, les corps convoqués dans TSUGI sont des corps d’expérience, de résilience et d’action, des corps de connexion.
Le Gaga est la recherche du mouvement développée par Ohad Naharin depuis de nombreuses années, en parallèle de son travail de chorégraphe et directeur artistique de Batsheva Dance Company.
L’atelier de Gaga est ouvert à tous niveaux.
Apéro-rencontre ouvert à tous nos adhérents. Temps d’échange autour du projet de micadanses (bilan et perspectives), brainstorming, rencontre avec les équipes. Un moment de démocratie participative pour vous investir activement dans un projet associatif en partage.
Quatre ateliers autour du travail de Jacqueline Robinson (1922-2000), danseuse chorégraphe et pédagogue, fondatrice de l’atelier de la danse, pionnière de la danse moderne en France sont pré
▶︎ 14h30
Marie-Odile Langlère(1h)
À partir d’une photo faisant partie du répertoire chorégraphique de Jacqueline Robinson : Comment entrer en relation avec ce que l’on voit, quel dialogue peut-on établir, quelle danse se crée ?
Stéphanie Roussel (1h)
Comment jouer avec les éléments du langage musical et les conjuguer avec le mouvement afin de ressentir corporellement son, durée, énergie, tension, repos, élan, rubato, ponctuation, silence, poésie, air, peau…
▶︎ 16h30
Chloé Lejeune (1h)
À partir de l’étude de la partition du solo de Jacqueline Robinson Stèle– composé en 1969 et noté par Marion Bastien en 1997 – Chloé développe un travail artistique personnel inspiré des matières chorégraphiques présentes dans cette œuvre puissante et sensible.
Christine Gérard – Sylvie Da Silva (1h)
À partir de quatre poèmes de Jacqueline Robinson, quelles interprétations, quelles rythmicités, quelles matières peuvent émerger dans la danse ?
Création collective issue d’une proposition pédagogique et artistique développée par Téo Fdida à travers ses ateliers à micadanses, au CN D et à la Ménagerie de Verre auprès de danseurs, comédiens, musiciens et circassiens aux âges et parcours multiples. Intéressé par la manière dont s’investissent les artistes dans leur construction et dans leur apprentissage, il propose une forme pédagogique et créative à la fois programmatique, processuelle et partitionnelle qui vise à leur émancipation. Cette démarche se reconnaît dans l’appel aux « corps critiques » lancé par l’historienne et performeuse Laurence Louppe. Corporéités et sonorités se combinent sans frontière. Pour ouvrir des horizons inédits et déplacer nos habitudes.
Né de la rencontre entre des danseuses et des femmes atteintes de cancer, Chemin(s) laisse chaque parcours de corps s’exprimer et influencer les mouvements de l’autre. De ces interactions, une histoire surgit : celle d’un coup de téléphone qui laisse entrevoir une chute. Une annonce qui modifie les vies ainsi que les gestes, qui modifie perceptions et repères.
Des mouvements simples, parfois répétitifs, s’amplifient pour que surgisse l’essence même de toutes ces histoires vécues à travers la danse. Une danse qui transforme, sculpte, embellit le quotidien et qui insuffle l’espoir. Une danse qui aide à se relever pour que tous ensemble nous empruntions un même chemin.
Corps révoltés explore la vision du corps du danseur et sa façon de concevoir l’espace scénique avec l’approche irrévérencieuse d’Antonin Artaud. Ce corps révolté, capable de modifier le temps et l’espace, n’a pas peur de montrer ses zones d’ombre.
À partir de lettres écrites par Artaud lui-même, le collectif prend corps dans la célébration d’une expression non conventionnelle et invite les spectateurs à explorer leurs propres limites et perceptions. Une célébration de la vie et de l’œuvre d’Artaud, un hommage à son influence sur la scène théâtrale française, une exploration de son héritage artistique.
Construction, distension, extrapolation, extension, provocation, transgression, transposition.
L’été dans l’hiver, le printemps dans l’automne, l’hiver dans le printemps, l’automne dans l’été.
Laurent Paillier dévoile un nouvel accrochage à l’occasion de Fait Maison et notamment des clichés issus de la série « La danseuse et l’enfant » qu’il développe à micadanses dans le cadre de sa résidence photo/danse en 2022-2024.
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