
Sixième opus de notre rendez-vous de l’édition en danse, Éditions du soir met en lumière une sélection d’ouvrages qui marquent l’actualité. Animée par le journaliste Philippe Verrièle et Christophe Martin, directeur de micadanses-Paris, la rencontre est suivie d’un verre et de la dédicace des ouvrages.
L’un des objectifs de ces soirées est de favoriser l’ouverture et l’échange au sein d’un domaine qui demeure cloisonné. Donc, comme d’usage, quatre auteurs d’horizons différents viendront présenter leur ouvrage (programmation complète bientôt disponible).
-> ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Laurent Sebillotte
CN D, mai 2025, 312 p.
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Quelles sont les traces produites par la danse ? Quel « patrimoine » en garde-t-on et qu’en est-il des archives que ses acteurs nous laissent ? C’est une approche pragmatique des questions soulevées par les enjeux de la « mémoire de la danse » que propose ce livre, à partir de l’expérience de la constitution depuis 25 ans, au Centre national de la danse (CND), d’un patrimoine documentaire tout entier consacré à cet art.
Cette mise en perspective des notions, gestes et méthodologies liés aux archives de la danse est accompagnée par un catalogue de l’importante exposition Pièces distinguées qui, fin 2024, a proposé un dévoilement paradoxal des quelque 285 fonds d’archives ou collections particulières conservés au CND. S’y ajoute un guide de ces fonds, outil précieux pour l’amateur ou le chercheur. Tout un paysage vient ainsi se composer sous les yeux du lecteur, combinant traces de pensées créatrices, réflexions sur la pédagogie, expériences artistiques et humaines.
-> Laurent Sebillotte
Directeur du département du Patrimoine, de l’Audiovisuel et des Éditions du Centre national de la danse, qu’il a rejoint en 1999 pour y créer une médiathèque spécialisée désormais reconnue à l’échelle internationale, Laurent Sebillotte est le curateur de nombreux fonds d’archives d’artistes chorégraphiques et de chercheurs, commissaire d’expositions et auteur de publications en lien avec la problématique des sources documentaires et des archives en danse.
-> dans la presse
Article ResMusica – Archives de la danse
Édition Langage Pluriel, Collection / Série : Humain & Compagnie, août 2025, 252 p.
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De nombreux artistes sont venus travailler au théâtre de l’Institut Marcel-Rivière avec des patients, des soignants et des habitants de communes des Yvelines. Parmi eux, la compagnie de danse hip-hop Black Blanc Beur, le cirque Zingaro, José Montalvo, le photographe Jean-Christophe Bardot, le Théâtre du Sable, Retouramont, Dos à deux et beaucoup d’autres… Autant d’occasions de nouer des partenariats avec les équipements culturels des villes voisines et de dédramatiser l’univers de la santé mentale. Émaillé de témoignages de ces artistes et de flashbacks permettant de remonter à la source intime qui a motivé Madeleine Abassade à s’embarquer dans cette merveilleuse aventure, ce livre retrace à la fois l’histoire d’un lieu où l’art et la psychiatrie se sont rencontrés dans l’esprit de la psychothérapie institutionnelle, inventée en 1940 par le génial François Tosquelles, et le parcours d’un être porté par un élan profond où sont liés l’amour de l’art et le souci de la réparation humaine.
« Dans la période que nous vivons, où la psychiatrie publique est de plus en plus corsetée, de plus en plus exsangue, le récit de l’expérience au long cours que vous avez menée à La Verrière prouve qu’il existe de magnifiques alternatives à l’enfermement et à la camisole chimique, et que l’on peut parfois inventer de grandes choses avec de tout petits moyens. Ce que vous y avez accompli devrait encourager toutes celles et ceux qui résistent encore en faveur d’une psychiatrie humaine et digne. » Nicolas Philibert cinéaste
-> Madeleine Abassade
Madeleine Abassade est diplômée en danse et en philosophie, elle a été chargée d’action culturelle en milieu psychiatrique, danseuse pour José Montalvo, journaliste pour la revue Cassandre, puis danseuse-chorégraphe pour la compagnie du D3 en collaboration avec Olivier Perrot et Christophe Zaorski. Elle a publié deux livres sur l’art en psychiatrie. Après avoir dansé avec la compagnie Kachashi de Julie Salgues et Philippe Chéhère, elle est formée et certifiée par l’Association Française de Gymnastique Holistique et donne régulièrement des cours de gymnastique holistique à Paris.
-> dans la presse
La Critique.org, revue d’art depuis 2006
Thierry « Nasty » Martinvalet
Bookelis, décembre 2024

-> Thierry « Nasty » Martinvalet
L’une des figures emblématiques du hip-hop actuel mais également passé. li a largement contribué par ses actions à la connaissance et la reconnaissance de cette discipline en France et en Europe. Très tôt, il a compris l’importance de ce mouvement et devient le chorégraphe, le directeur artistique et le co-fondateur de la compagnie MACADAM en 1989. En 1992, une collaboration fructueuse avec le Théâtre Contemporain de la Danse (TCD) emmène cette jeune compagnie sur les planches de l’Opéra Comique à Paris. Le sérieux et la valeur de ces danseurs conduiront chacun d’entre eux vers l’excellence dans leur domaine respectif. L’aventure scénique ne s’arrêtera pas là. La Cie MACADAM sera également programmée lors des toutes premières rencontres chorégraphiques de Suresnes cités danse en 1993, au côté de la Cie Aktuel force et les Rock Steady Crew. Puis en 1996, les premières rencontres nationales de danse urbaine de la Villette, avec la compagnie IF, ont donné naissance à un projet chorégraphique plus élaboré appelé COLLECTIF MOUV; toujours placé sous l’égide du TCD. Depuis 1999 le travail en synergie avec des danseurs de différentes générations rencontrés lors de cours, voyages ou partage, donne lieu à la compagnie Quality Street dont il est le directeur artistique et le chorégraphe jusqu’à ce jour. Outre l’art difficile de la création chorégraphique et de la direction d’artistes, Nasty place en priorité la transmission et la pédagogie. Dès le début de sa carrière, il a formé de nombreux danseurs et travaillé de concert avec plusieurs collectivités, devenant l’intervenant attitré de plusieurs formations ou sessions de formateurs. Toujours dans cet esprit de transmission il crée en 1999 un concept innovant, à la croisée des chemins d’une création, d’une conférence et d’un cours magistral d’histoire qu’il a appelée CONFERENCE DANSEE. Cette conférence permet à une audience large d’avoir des points d’information sur la culture hip hop et la street-dance de manière ludique et interactive. Ses multiples voyages à l’étranger et échanges avec les danseurs font de lui une référence au niveau de l’histoire de cette discipline. Toutes ces connaissances, accumulées au fil des années, font également de lui un professeur de choix au sein de la formation street-dance de la Juste Debout School, mais également Sciences Po Paris.
Didier Bussat
Mondidié productions, septembre 2025
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Avec ses carnets et crayons, Didier Bussat alias Axterdam, assiste aux répétitions du spectacle Iiris. À partir des croquis effectués au cours des jours passés à la salle de répétition de Saint-Denis et à Chaillot, il essaye de transmettre par le texte et le dessin ce que qu’il a vu, ressenti et admiré au sein d’une compagnie mondialement connue.
-> Didier Bussat
Diplômé des arts décoratifs, Didier Bussat alias Axterdam est un illustrateur bien connu des amateurs d’imagerie érotique : ses dessins s’inspirant bien souvent de l’univers fétichiste ont souvent fait l’objet d’expositions. Ses Carnets d’un obsédé à la Musardine en 2003 en sont la digne preuve. Illustrateur régulier pour l’intérieur des petits guides Osez, il participe également à sa diversité en publiant Osez le bondage (2005) et Osez le Kama Sutra (2007)
Également reconnu dans le monde de la danse contemporaine, IL a participé à la publication de plusieurs ouvrages de croquis de danse aux Saisons de la Danse, aux éditions Discours de danse, et A publié un livre de croquis pour le Centre de danse du Marais de Paris. Appréciant le croquis live, il « croque » des cours de danse ainsi que des répétitions depuis plus de 30 ans, à l’image de ce recueil de dessins réalisés pendant les répétitions du spectacle Iiris chorégraphié par Philippe Decouflé en 2004. Il réalise des dessins de grande taille, à l’encre sumié , encadrés et vendus lors de son exposition parisienne annuelle.
