▶︎ entré libre sur réservation.
Éditions du soir #2 sera consacrée aux ouvrages suivants :
Dirigée par Philippe Verrièle, la collection Chefs-d’œuvre de la danse est consacrée à ces œuvres qui ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la danse. Chaque volume constitue une introduction de référence à une œuvre, replacée dans son contexte historique et esthétique, et dans le parcours général d’un chorégraphe majeur. Les premiers titres sont consacrés à des chorégraphes contemporains (même si certains peuvent être déjà disparus), mais toutes les époques ont vocation à être représentées dans la collection. ll s’agit avant tout de donner à des lecteurs l’envie et les outils pour comprendre et aimer la danse.
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Textes : Raphaël de Gubernatis ; introduction : Philippe Verrièle
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Textes : Agnès Izrine ; introduction : Philippe Verrièle
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Contributions de : Pierre Bal-Blanc, Biljana Ciric, Luk Lambrecht, Karin Mihatsch, Dieter Roelstraete.
Conception graphique : VIER5 et Achim Reichert (Archi.me)
Uterpan est un traité monographique augmenté du travail des gens d’Uterpan. Une interview avec les artistes délivre les motivations qui sous-tendent leur travail et le sens qu’ils donnent à leur approche. L’ouvrage met à jour les œuvres créées depuis 2013 et revient parallèlement sur les toutes premières pièces signées par les gens d’Uterpan. En donnant un nom au Nouveau principe de recherche et de création avec le titre /Anthume, elle réfère toutes les procédures qui sont attachées à cette session.
🗞️ lire la critique de Rosita Boisseau
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Textes : Geisha Fontaine
→ D’un traité du XVIIe siècle aux procédés aléatoires de composition, de la présence scénique de l’interprète à la « gargouillade » du ballet classique, de l’improvisation à la répétition, les mots de la danse sont nombreux. La danseuse et chorégraphe Geisha Fontaine en retient 100 qui rendent compte des multiples facettes de cet art de l’espace qui est aussi un art du temps.
Le mouvement, le corps, la création chorégraphique, les courants esthétiques sont abordés sous toutes leurs formes. Histoire et techniques, enjeux théoriques et questions pratiques : c’est la place de la danse dans nos sociétés qui est ici interrogée, et le dialogue qu’elle entretient avec les autres arts, notamment la musique.
Passant d’un terme à l’autre, le lecteur est ainsi invité à créer sa propre chorégraphie, mot à mot, pas à pas…
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Textes : Madeleine Abassade
Préface : Anne Boissière et postface d’Aurore Després
→ Au travers d’une nouvelle lecture minutieuse des Cahiers de Vaslav Nijinski, qu’on qualifia de « fou », et en les sortant de la réduction au diagnostic psychiatrique dont ils sont encore l’objet, Madeleine Abassade fait apparaître la révolte du danseur contre un ordre établi dont il fut l’instrument et dont il cherchera à s’émanciper en créant ses propres chorégraphies.
Hiver 1919. Le célèbre danseur et chorégraphe russe Vaslav Nijinski écrit sans trêve jour et nuit, depuis la Suisse où il s’est réfugié deux ans plus tôt. Son épouse le fera interner de force à l’hôpital psychiatrique de Zurich, falsifiera ses manuscrits avant de les publier comme témoignage de l’écriture d’un schizophrène. Bien que traduit au plus près de son écriture originale à partir de 1995, le livre du chorégraphe de L’Après-midi d’un faune et du Sacre du printemps est toujours considéré aujourd’hui comme les signes de sa bascule dans la folie.
Reprenant la lecture des Cahiers en menant une enquête minutieuse, Madeleine Abassade les débarrasse enfin de leur étiquette morbide. N’est-ce pas la pensée politique et spirituelle de Léon Tolstoï et peut-être celle du révolutionnaire insurgé Maxime Gorki que Nijinski interroge ? Au travers d’une remise en contextes historiques des secousses qui ébranlent l’artiste comme le monde et par l’examen de son écriture spiralée, répétitive, poétique, on découvre alors un Nijinski sensuel, sensible, passionné, non violent, dénonçant les inégalités sociales, pacifiste convaincu, insoumis, dont l’écriture dansante est engagée vers la quête d’une transformation. Là, Dieu n’est pas dans les icônes, mais bien dans les corps. Là, la vie comprend la mort et l’artiste danse l’imprévu. L’écriture de Nijinski est bien aussi radicale et révolutionnaire que l’était sa danse.