Ce que nous explorons depuis tant d’années se concentre dans la rapidité d’un geste et la pesanteur des corps. Comment le corps s’approche de la fulgurance. Suggérant le bondissement animal la qualité recherchée s’approche de cet instinctif premier : appel invisible, qualité de mouvement, envol et atterrissage : ce qui crée le trouble c’est cette véhémence, cette immédiateté de l’être. Surgir, s’élever, peser, s’enterrer, l’opposition des forces qui nous hantent et habitent la danse. Regardons l’insecte, le reptile, et leurs déplacements entre immobilité et silence. Être au présent.
Le mouvement se situe dans un autre part, ni dans la contraction, ni dans le relâchement. Trouver le corps dans sa disponibilité qui s’expulse et crée l’électrique.
Pour atteindre ce geste, nous passerons par un échauffement, un travail élaborer précisément pour mener à l’immédiateté de cet être dansant.