les gens d’Uterpan

Le travail d’Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) questionne les normes et les conventions qui régissent l’exposition et le spectacle vivant. En s’appuyant sur les mécanismes d’ajustement de l’individu, du corps et de la création à ces contextes, les artistes constituent une œuvre critique à partir d’une pratique initiale de chorégraphes.
De façon méthodique, leur réflexion opère par le déplacement et la recontextualisation de procédés d’action ou de monstration propres au champ des arts plastiques et au spectacle vivant. Ils incluent dans leur œuvre les paramètres d’approche, de communication et d’archive ainsi que la dimension économique et la situation institutionnelle de sa réalisation. Ils traitent chacune des étapes constituant la pratique de l’artiste et renvoient une responsabilité au visiteur, au commanditaire et à l’institution dans leur travail.