Chorégraphe et directrice artistique de la compagnie TAM, Claire Gérald s’est formée, enfant, auprès de Karin Waehner à la Scola Cantorum puis aux Rencontres Internationales de Danse Contemporaine avec Françoise et Dominique Dupuy.
Claire questionne aussi la danse et son histoire et se forme à Paris 8 à partir de 2013. Elle obtient un Master danse en 2015.
Après avoir créée sa compagnie en 1994, elle se fédère en 1999 avec l’association « Tolten » d’Agnès Bretel. L’association prend alors le nom de TAM.
De 1997 à 2008, elle est reconnue grâce aux événementiels. Sa proximité du monde rural lui permet d’évoluer dans des espaces extérieurs et de créer de grandes formes de danse en lien avec l’histoire et le paysage.
Les propos chorégraphiques naissent de ces espaces, un besoin vital de respirer la nature. Les performances se construisent davantage sur une perception plutôt que sur une image ouvrant ainsi une esthétique particulière, propre à chaque lieu et à chaque interprète.
Elle s’associe au château de Fontainebleau depuis 2007 ce qui l’amène à penser la danse avec son histoire comme relecture d’une actualité.
En 2020, période de confinement et de pandémie, elle crée Hors-Cadre, pièce chorégraphique pour l’extérieur avec deux danseurs et deux grandes formes nouées. Cette pièce témoigne de la difficulté d’être en équilibre avec tout ce que nous devons porter.
Même si des créations chorégraphiques pour l’extérieur continuent d’exister, depuis 2008, Claire Gérald s’intéresse aussi à l’essence du geste intime comme moteur de créativité. Cette conception engendre le solo Princesse Pouf (2012), le trio Mémoire du Vertical (2016) et le spectacle jeune public, Même pas peur de tomber (création en 2017) pensés pour le cadre scénique.
Elle explore les résonances entre les personnages et l’écriture chorégraphique, échafaude des partis pris esthétiques qui tentent de s’enraciner profondément dans les propos des pièces. Ses créations questionnent toujours un corps jaillissant.
Elle s’attèle aujourd’hui par la création de Célébration, à cette part d’intime et d’amour que nous portons en nous et qui nous pousse à nous réunir pour vibrer ensemble.
Elle cherche constamment à faire résonner les questions qui structurent les œuvres chorégraphiques avec les interrogations qui traversent la société. Ce processus s’applique aux pièces chorégraphiques professionnelles mais