Lucy Nightingale

Née à Londres, Lucy vit actuellement à Genève. Formée comme gymnaste jusqu’à l’âge de 14ans, sa carrière a prit un tournant majeur lorsqu’elle a décidé d’élargir son talent à la danse. Elle a été acceptée à la Royal Ballet School de Londres. 

Lucy Nightingale débute en 1987 au Ballet de Vichy, sous la direction de Jorge Donn et Kevin Haigen. Elle rejoint le Ballet Béjart Lausanne en 1989, elle danse plusieurs créations dont 1789, Pryamid, Charlie Chaplin, Le Ring, et Hamlet. Par la suite, elle participe à plusieurs créations de la compagnie Linga, avant de rejoindre en 1992 le Ballet du Stadttheatre de Berne puis le Ballet Art Berne sous la direction de François Klaus. Elle est engagée au Ballet du Grand Théâtre de Genève en 1996, elle danse dans les ballets de William Forsythe, Ohad Naharin, Twyla Tharp, Amanda Miller, Giorgio Mancini, Lionel Hoche, Pascal Riout, Michel Kelemenis et Etienne Frey. Elle travaille désormais en tant qu’artiste indépendante entre autres avec les chorégraphes Philippe Olza, Carlotta Sagna, Laura Tanner, Guy Bothello et Etienne Frey. Professeur pour plusieurs compagnies dont, Alias, Ballet Junior, Nomades et Le Ballet du Grand Theater de Genève et le Jeune Ballet de Jean Martinelli. 

Actuellement, Lucy enseigne au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Theatre et L’Ecole Internationale. En tant que pédagogue, Lucy devient membre du collège d’experte pour le certificat de danse fédéral (CFC) délivré depuis 2014. Passionnée autant par l’approche pédagogique que par sa carrière d’interprète, Lucy chorégraphie régulièrement. Elle mène des échanges artistique avec des artistes de champs et de pratiques différents. Elle a crée des performances pour des personnes aveugles avec ses élèves et aussi des visites en famille pour les expositions « Corps et Esprits, Rodin, Hodler et Silences au Musée d’Art et Histoire et pour l’Exposition « Luxe, Calme et Volupté » au Musee D’Ariana.

Elle fait partie d’un trio de 2 musiciens et elle-même pour des performances d’improvisation. Elle se nourrit de l’imaginaire visuel en établissant un contact entre un univers voyant et non-voyant. Prochainement avec une collaboration avec des musiciens du CPMDT et personnes aveugles, une spectacle ‘Les sens en fusion, entre sensible et sensoriel Être enfermé dans son corps est une sensation courante. Ne pas le voir l’amplifie. Cet échange entre malvoyants, voyants, musiciens et public, permet d’effacer petit à petit cette perception d’enfermement, de retrouver les sensations, les émotions de son corps.

Partager le moment présent, être en danger, être en vie.

Danser.