Nuria Rovira Salat

Un voyage à Paris, et la rencontre avec la danseuse libanaise Lamia Saffiedine, la poussent à quitter l’Espagne dont elle est originaire pour approfondir la danse orientale. Elle se professionnalise en danse arabo-berbère auprès de Saïda Naït-Bouda, Sâadia Souyah et Agnès Denis et rencontre alors les danses traditionnelles maghrébines. Elle donne des cours, contribue à la création de la Cie Ambre et intègre le spectacle de danse urbaine de Mehdi Slimani.

Elle découvre alors la danse tsigane avec Pétia Iourtchenko et Simona Jovic, avec laquelle elle développe les danses des Tsiganes du Rajhastan, d’Egypte, des Balkans et de Turquie. Elle poursuit son apprentissage avec Béatrice Lavielle et rencontre Karine Gonzalez, danseuse de flamenco et l’amène à collaborer avec elle dans cette voie.

Tony Gatlif, réalisateur de cinéma lui apporte sa première expérience télévisuelle dans le clip de Stephan Eicher « Rendez-vous  » et danse dans plusieurs fanfares telles que  » Ziyara « , “Fanfaraï” ou  » Haïdouti Orkestar. Elle intègre alors le spectacle  » Awadi – Hommage aux danses d’Egypte « , créé par Alexia Martin et danse pour l’orchestre parisien » Etoiles du Nil » de  Mamdouh Ahmed en plus de participer au spectacle du Cirque tsigane Romanès. Nuria collabore avec de nombreuses compagnies de danse CFB, Nakissa, aux côtés du danseur iranien Shahrokh Moshkin Galam et monte aussi sur scène auprès de Titi robin, musicien du monde.

Nuria danse mais chante aussi, dans le « Finzi Mosaïque Ensemble », le spectacle de Jean Marc Zelwer “tsigane imaginaire” et plus tard dans « Radio Thrakia ».  Elle créé des spectacles pour enfant avec le musicien Laurent Ghénin et chante aussi pour le cinéma : “Ce que le jour doit à la nuit”, “Né quelque part”,   « Pour une femme » et « Méditerranée, notre mer à tous » sous la direction musicale du compositeur Armand Amar.